Billets

Flopping

C’est avec quelques jours de retard que j’ai pris le train en marche. Comme je ne parcours plus qu’épisodiquement le forum de Basket Info, je n’ai pas eu immédiatement connaissance du « buzz » de la quinzaine. Depuis, la vidéo est devenue une séquence culte. A tel point qu’à ma grande surprise je l’ai même vue ce matin à la TV dans la rubrique « les insolites » sur « L’Equipe 21 ».

Pour être précis, il s’agit du flopping d’Hervé Huttel lors du match Gries – La Charité. Le joueur du BCGO a si bien réussi son coup que l’arbitre a infligé une faute disqualifiante à Zaka Alao, auteur d’un geste pas si méchant mais totalement amplifié par le cinéma du joueur des « verts ». Une décision pas anodine puisque sans son meilleur scoreur l’équipe nivernaise s’est finalement inclinée de six points dans le Bas-Rhin.

Comme souvent sur BI, l’affaire a pris des proportions excessives et quelques intervenants, derrière l’anonymat de leur pseudo, ont lâché des propos qu’ils n’auraient jamais eu le courage de dire en face de leur interlocuteur.

Il n’en demeure pas moins que les adeptes du flopping sont trop nombreux dans le basket français. Il serait temps que les spécialistes – que tout le monde, les arbitres en premier, connaît – soient sanctionnés comme il se doit. Très rapidement, le jeu deviendrait moins pollué par de tels actes d’antijeu.

Pour conclure, « L’Equipe 21 » a livré un autre cas de flopping dans sa livrée de ce matin. Il s’agit de celle de Jihad Mahboub lors du match Poligny – Charenton. A mourir de rire !

PS : A ceux qui n’en auraient pas eu connaissance voici les images de ces deux actions.

BCGO – La Charité

http://www.youtube.com/watch?v=qZBJNT7JYWY

Poligny – Charenton

https://www.youtube.com/watch?v=I9BfSasBWaA

Mea culpa

Je plaide coupable. Je reconnais mon erreur. Je n’ai pas cru cette équipe de France de football capable de respecter ses promesses. Remonter un handicap de deux buts sans avoir marqué ce si précieux but à l’extérieur, se révolter, se montrer efficace tant en attaque qu’en défense, faire preuve d’abnégation et de solidarité, bref présenter un spectacle digne du talent individuel des joueurs qui la composent, tout cela me semblait mission impossible pour la bande à Didier Deschamps.

Aujourd’hui, je fais partie de ces gens qui adorent ce qu’ils ont brûlé hier. Mais, éternel insatisfait que je suis, je me permets tout de même de m’interroger. Pourquoi ne jouent-ils pas toujours de cette manière quand ils portent le maillot de l’équipe de France ?

Pour me faire pardonner, je vous promets d’être leur premier supporter en juin et juillet prochains au Brésil. Désormais que je ne m’endors plus dans mon fauteuil en les regardant jouer – si, cela m’est arrivé hier soir – il va bien falloir que je change d’attitude.

Quelle révolte ?

Je sais, amis blogueurs, que vous êtes des fans de basket. Mais je pense ne pas me tromper en estimant que la plupart d’entre vous s’intéressent un peu au football. Voire beaucoup à l’Equipe de France surtout quand il s’agit d’une qualification à la Coupe du Monde.

Depuis la défaite à Kiev, il y a un refrain qui revient en boucle et qui me hérisse au plus haut point. Le staff et les joueurs de l’EdF tiennent des propos repris par tous les médias. On y parle, en vrac, de « révolte », « on va tout donner », j’en passe et des meilleurs.

Ai-je oublié un épisode ? Ne croyez-vous pas qu’il aurait fallu commencer par le début. A savoir posséder cet état d’esprit dès le match de vendredi dernier ? C’est à Kiev, dès le premier de ces deux matches de barrages, qu’il  était indispensable de manifester ces qualités, hélas totalement absentes.

Il n’est pas (totalement) exclu que les Français réalisent l’exploit  d’arracher leur billet pour le Brésil. Mais ils se sont sacrément compliqué la tâche avec leur non-match en Ukraine. Personnellement, éternel pessimiste que je suis, je ne crois pas que la bande à Ribery parviendra à ses fins. Ce serait une logique punition pour ses trop nombreux matches indignes du top-niveau mondial.

Enfin, je me pose une dernière question. Comment des joueurs qui, pour la plupart, évoluent dans quelques-uns des meilleurs clubs européens, peuvent-ils présenter un spectacle souvent très moyen voire, quelquefois, soporifique ? J’en sais quelque chose moi à qui il est arrivé, à l’une ou l’autre  reprise, en regardant un match de l’EdF à la TV de… m’endormir dans mon fauteuil !

Arbitrage

Le gros débat de ce week-end a été, sans conteste, l’arbitrage du match La Charité – KB. Ce n’est ni la première ni la dernière fois que ce sujet vient sur le tapis. Je l’ai déjà dit, ou écrit, à plusieurs reprises, le basket est, en sports collectifs, la discipline où les « hommes en gris » tiennent le rôle le plus important. Et peuvent, trop souvent, décider du sort d’un match. Quelle frustration pour les coachs et les joueurs qui voient leurs efforts d’une semaine de préparation anéantis par des coups de sifflets erronés.

Je ne vais pas entrer dans les détails de ce fameux match. J’en serais d’ailleurs bien incapable puisque n’y ayant pas assisté. Comme dans tout débat animé, chaque partie présente des arguments recevables. Ainsi, je comprends Laurent Seiler, l’adjoint de Fabien Drago, quand, samedi soir, il m’a confié son courroux. Dans la Nièvre, KB était sur le point de signer son premier exploit de la saison en championnat. Un championnat qu’il avait entamé de la pire manière. Alors, voir échapper cette victoire qui lui tendait les bras, quelle frustration. Il existe probablement d’autres paramètres pour expliquer la défaite. Mais quand plusieurs décisions discutables s’accumulent, impossible de retenir la tentation de faire porter aux arbitres la responsabilité de cet échec.

Dans l’autre camp, on rappelle qu’au WOSB les coups de sifflet tombèrent dru dans un dernier QT où La Charité concéda aussi une défaite alors que la victoire était proche. Il semblerait (je n’ai pas tout lu sur ce sujet) que les Bourguignons n’en firent pas le même fromage. Question de tempérament.

Finalement, une chose me semble primordiale, celle que tout un chacun reste digne quelles que soient les circonstances. Et, pour conclure, j’ai envie de reprendre une formule chère à mon ami Roland Camus qui me déclare souvent : « Mais, enfin, Jean-Paul, ce n’est que du basket ! »

Ce que Evra veut dire

J’ai découvert ce (long) billet sur un blog. Comme à l’époque avec Florian Thauvin, j’ai tenu à vous le faire partager.

http://contre-pied.blog.lemonde.fr/2013/10/21/ce-que-evra-veut-dire/

Galère

Pas besoin de faire un dessin à ceux qui ont suivi, en totalité ou partiellement, mes « directs » sur la dernière journée. Comme je le craignais, ce fut une soirée galère. Une bonne surprise, la connexion fut plus fréquente et moins courte que ce que j’avais connu depuis 48h. Une (très) mauvaise, j’ai constaté la « disparition » de textes que j’étais persuadé avoir mis en ligne.

C’est ainsi qu’à minuit passé, j’ai découvert que tout mon suivi de la N2 ne figurait plus sur le net. Il ne me resta plus qu’à recommencer. Sauf que certains éléments – tels le relevé que je fis en consultant régulièrement le « livestats » de Charenton – St-Dizier – étaient irrécupérables.

Finalement, j’ai éteint mon PC vers les 3h – tiens, juste cet horaire de l’an passé que je ne voulais plus atteindre – le temps de regarder (un peu) la TV et je me suis endormi dans mon fauteuil. Après une grasse matinée prolongée, une nouvelle surprise m’attendait. Les deux poules de N3 avaient subi le même traitement que la N2. Là aussi, il me fallut (presque) tout recommencer. Une mise à jour qui m’accapara un bon moment.

Je ne vous cache pas qu’il ne faudrait pas que de tels contretemps se renouvellent trop souvent. Je crois qu’un tel régime mettrait fin à ma passion. En revanche, cette situation désagréable m’a permis d’apprécier encore plus le concours des nombreuses personnes qui m’apportent une aide précieuse. Je ne vais citer personne au risque d’en oublier. Mais à tous les collaborateurs de cette œuvre collective que constituent ces directs du samedi, je tiens à leur présenter mes plus vifs remerciements. Sans eux, ce blog n’aurait pas le succès qu’il connaît et sans eux je ne suis pas sûr que mon énergie à poursuivre cette aventure serait encore aussi vive.

Ma conclusion sera sous forme d’un vœu : que mon opérateur internet s’occupe de mon problème, afin que ma connexion devienne fiable. Vous ne partagez pas mon avis ?

MBE

J’avais prévu de vous parler du « Mulhouse Basket Euro ». Je m’étais mis d’accord avec Roland André pour faire, avec lui, un bilan au lendemain de cette manifestation. J’ai été devancé par un fidèle lecteur de mon blog qui vient de m’envoyer un mail. Que j’édite in-extenso.  Son signataire m’a demandé de conserver l’anonymat. Connaissant votre flair, je suis persuadé que la plupart d’entre vous réussiront rapidement à mettre un nom sur cet inconnu. C’est un excellent résumé vu sous un certain angle. Quant au moi, je vous livrerai dans les prochains jours mon entretien avec le « Doc ».

« Quels que puissent être les différents entre les hommes, il faut savoir encourager et féliciter les initiatives lorsqu’elles sont excellentes. D’abord un peu réticent à l’idée d’assister au « MBE », mes fils m’en ont convaincu hier et je n ai qu’ un regret, ne pas avoir assisté à la journée de vendredi. Car quel spectacle ! Ces équipes sont d’un niveau tout simplement exceptionnel, les quart temps très bien animés et le sourire des bénévoles fait plaisir à voir. Un bémol et de taille : l’affluence que je qualifierai d’indigne par rapport à un tel événement. Il sera intéressant de connaître les causes (la date à-t-elle été imposée par les clubs participants ?)  mais il est important qu’un tel tournoi puisse se reproduire.

 Car :

. Pour un non initié, ce type de spectacle surtout si l’équipe de France décroche son premier titre tant espéré peut créer une vocation à venir encourager le basket local d’un excellent niveau,

. Pour un passionné, un entraîneur ou même un préparateur physique, une source de renseignements et de leçons sur le basket. Le simple fait que Monsieur PESIC soit présent sur le banc du BAYERN quand on sait que c’est le coach champion du monde 2002 doit interpeler. Le niveau de la PRO A en France et de ses étrangers US est critique :  venez voir SCHILB ou TROUTMAN voire DELANEY et son masque ! Les gosses qui étaient autour de moi n’en revenaient pas de voir l’une ou l’autre pépite à peine plus âgés qu’eux sortir la tête basse et sans dire un mot – parce que tel ou tel écran n’avait pas été posé à l’endroit exact où il devait l’être – en se faisant vilipender avec la manière par le coach! Petit message pour une prétendue vedette de mon propre club .

Tout ça pour inviter d abord et il n’est pas trop tard, le maximum de monde à assister, malgré le beau temps aux matchs de cet après-midi et ensuite pour permettre de remercier le principal bailleur de fonds de cette organisation pour ce qu’il offre à cette ville et au basket haut-rhinois. Oui, il faut que ce tournoi perdure, il faut que cela devienne un événement incontournable du basket mulhousien ! Afin de booster cette ville et que ses élus comprennent que le basket a une place de premier choix ici à MULHOUSE et… dans sa banlieue .

Couac

Dans les organisations les mieux rôdées peut se produire un couac plus ou moins grave. Le genre de pépin imprévisible et capable de surprendre un dirigeant même expérimenté. Mais, ce qui s’est produit dimanche au 3e Challenge Charlie Auffray ne fait pas partie de cette catégorie.

A la lecture du programme, un novice en la matière pouvait se rendre compte qu’avec des matches de jeunes de 4×8’ (chrono arrêté) et une plage d’une heure par rencontre, jamais le timing prévu ne pouvait être respecté. Résultat : les matches du Challenge Charlie Auffray débutèrent avec plus d’1h30 de retard ! Inadmissible.

Depuis deux ans, Jean-Pierre Zuttion a fait en sorte que ce tournoi devienne un rendez-vous apprécié. Le couac de dimanche – qui n’est pas de son fait – doit servir de leçon. A certaines personnes, il faut éviter de leur laisser prendre des initiatives. C’est d’ailleurs un service à leur rendre. Ne serait-ce que pour masquer leur incompétence !

Un peu d’humour pour conclure. J’espère qu’au Mulhouse Basket Euro des matches de jeunes ne sont pas programmés. Sinon, la dernière  journée risquerait de devoir être repoussée à… lundi !

Lettre ouverte

Exceptionnellement, ce n’est pas un billet personnel que je vous livre aujourd’hui. En parcourant « Rue89″, un site que je consulte régulièrement, j’ai découvert une « lettre ouverte » très intéressante. Je n’ai pas résisté au plaisir de vous la communiquer. Bonne lecture.

http://www.eurosport.fr/cedric-rouquette_blog136/cedric-rouquette_post1360879/blogpostfull.shtml

Bravo, les Françaises !

C’est tout à fait par hasard que je suis tombé sur le direct proposé cet après-midi par Sport+. J’ai ainsi pour suivre le dernier quart d’heure de la demi-finale du Mondial des U19 féminines. A mon arrivée devant l’écran, la France possédait quelque 7 points d’avance. « Génial, me suis-je dit, je vais enfin assister à un succès tricolore sur l’Espagne. » Je n’eus guère le temps de me faire à cette idée. Accumulant les erreurs et notamment les pertes de balle – 18 au total dont 12 pour le tandem Epoupa – Ayavi qui alterna le meilleur et le pire – la France vit son avance fondre comme neige au soleil. Et lorsque l’Espagne, emmenée par une NDour déchaînée (27 points, 10 rebonds), passa en tête, je ne craignis le pire. « Maudite, Espagne ! », j’avais déjà trouvé le titre de mon billet. Mais ces Françaises possèdent une qualité qui leur permet de rattraper les erreurs qu’elles commettent durant un match. Elles se battent sur chaque ballon et ne lâchent rien. C’est ainsi qu’elles réussirent à s’imposer dans le « money-time » (62-58). Voilà l’Alsacienne Pauline Lithard (3 points en 7′) et ses camarades en finale. Où elles affronteront les USA (victoire 77-54 sur l’Australie). Les Françaises ont d’ores et déjà réussi leur Mondial. Nul doute qu’elles feront le maximum pour battre l’ultra-favori américain. Qui ne l’avait emporté que 69-63 lors de leur première confrontation. Allez les Bleuettes !